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    La peinture napolitaine du Seicento en Provence et l’histoire de sa réception en France

    Par Nicolas Joyeux, historien de l'art

    Vendredi 20 octobre à 18h

    Judith se préparant à trancher la tête d’Holopherne Giovanni Battista Spinelli (Chieti, 1607? /1613? - Ortona , 1657), vers 1645-1650, huile sur toile, 112 x 86 cm, Musée Granet, Aix-en-Provence

    Avec l’arrivée du Caravage à Naples, l’École napolitaine connaît un profond bouleversement, bientôt nourri par le génie révolutionnaire d’artistes locaux, tel que Massimo Stanzione, et étrangers, comme la peintre romaine Artemisia Gentileschi. Cette conférence, proposée par l’historien d’art et expert de la CNES (Chambre Nationale des Experts Spécialisés en objets d'art et de collection), Nicolas Joyeux, sera l’occasion de redécouvrir l’évolution de la peinture napolitaine et des dialogues féconds entretenus par ses artistes au cours du XVIIe siècle, à travers les œuvres conservées dans les collections provençales. 

    Ce voyage par l’image en Provence invitera l’auditeur à poursuivre l’enrichissement de ses connaissances au-delà du temps de la conférence, en visitant les lieux de sa région qui conservent des peintures d’exception réalisées par les plus grands artistes napolitains.

    En s’appuyant en partie sur les toiles de la prestigieuse collection de Giuseppe De Vito, actuellement présentées à l’exposition Naples pour passion, et sur celles de la collection des peintures napolitaines du musée Granet, Nicolas Joyeux abordera l’histoire de la réception des œuvres napolitaines en France grâce à la passion conjuguée des collectionneurs et des historiens d’art.

    Au cours de cet itinéraire, il vous proposera une initiation à la méthode attributionniste en peinture, appelée également le connoisseurship. Transmise par son professeur Michel Laclotte, ancien directeur du musée du Louvre et créateur de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), elle réclame une attention toute particulière au détail : le galbe d’une joue, la virgule d’une paupière ou la friction des couleurs à l’origine d’un clair-obscur peuvent constituer des indices permettant de lever l’anonymat d’un tableau en reconnaissant la main de son auteur, ou bien de rendre à un peintre une œuvre attribuée à un de ses contemporains.

    Les attributionnistes sont donc des « œils » qui convoquent dans leur mémoire et puisent dans leur photothèque les images glanées au cours des années pour rendre à la peinture la main qui en est à l’origine. C’est l’histoire de leur travail qui a permis de reconstruire l’École napolitaine dans son ensemble sur les ruines du passé.

    Informations

    Vendredi 20 octobre à 18h au musée Granet
    Entrée libre, sans réservation, dans la limite des places disponibles.
     

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