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    • Expositions

    Sphère code cylindre

    NFT et art numérique

    Du 6 janvier au 5 mars 2023

    Cédric Caprio - Grégory Chatonsky - Anaïs Ghédini - Ismaël Joffroy Chandoutis -Rémi Lecussan - Gauthier Le Rouzic - Albertine Meunier - Pierre Pauze

    En partenariat avec

    Un événement

    Initiée dans le cadre de la Biennale d’Art et de Culture d’Aix-en-Provence - Une 5ème Saison, l’exposition  Sphère Code Cylindre se tient actuellement au musée Granet, institution de la ville d’Aix-en-Provence, jusqu’au 5 mars, et revêt un caractère innovant et inédit dans l’histoire des musées de France.

    Le musée Granet apprivoise à cette occasion le monde du Web 3.0 en créant son propre portefeuille numérique (Wallet) grâce au partenariat de l’entreprise française Ledger pionnière dans son domaine.

    Dans le cadre de l’exposition, 8 jetons non fongible (NFT) seront édités, chacun provenant d’une oeuvre créée sur commande en lien avec les collections du musée Granet. Une version 1/2 revenant au musée, la version 2/2 à l’artiste qui en disposera et dont la vente sera annoncée dès le 20 janvier sur la plateforme OBJKT (plate-forme appartenant à la blockchain française Tezos, référence dans le monde de l’art contemporain, partenaire d’Art Basel notamment).

    Les 8 artistes dont 4 sont des anciens élèves de l’École supérieure d’art d’Aix-en-Provence, se sont emparés des collections du musée Granet pour les retranscrire formellement via des logiciels d’intelligence artificielle pour certains, et tenter de créer ainsi une filiation dans l’histoire de l’art entre art « traditionnel » et art numérique.

    L’installation sonore d’Anaïs Ghedini à l’entrée de l’exposition est un mélange de voix humaine et synthétique, reprenant des descriptions ou commentaires d’après des captations d’oeuvres du musée, parfois traduits en langage binaire.

    Le NFT est parfois intégré à la création comme pour les 2 oeuvres « Hybrides » d’Albertine Meunier, conservées en collection privée et prêtées pour l’exposition. L’artiste aborde ici la question de la certification de l’oeuvre physique.

    L’installation de Grégory Chatonsky, quant à elle, présente une bâche (débris) de son atelier qu’il a augmenté d’une intelligence artificielle sur 15 m2. Le premier m2 est imprimé sur aluminium et représente le 1er NFT d’une série potentiellement infinie. L’artiste s’amuse à dire qu’acquérir un m2, c’est manquer les autres !

    Pierre Pauze présente une installation à deux endroits dans le musée, véritable critique des communautés évoluant dans les cryptos-sphères, il dénonce une forme de solitude qui fait écho aux oeuvres de Giacometti. Le matelas, l’écran composent cette installation, devenant 2 objets essentiels du crypto-artiste décorellés de toute préoccupation matérielle.

    Dans l’installation de Gauthier Le Rouzic, une série de 15 sculptures scannées d’après l’original d’un guerrier Perse (copie romaine appartenant au musée Granet en dépôt au musée du Louvre), l’artiste dénonce la perte de données liées à la surnumérisation des archives, des photos, etc. En effet la sculpture disparaît au fur et à mesure des numérisations successives.

    Cédric Caprio peint sur la trame Excel à la manière des impressionnistes, sans mélanger ses couleurs et laisse apparaître une huile bien connue des Aixois, la vue du Jas de Bouffan et la Montagne Sainte-Victoire, le tableau devenant tableur.

    Enfin dans la dernière salle sont présentés le travail d’Ismael Joffroy Chandoutis et de Rémi Lecussan.
    Le premier, récompensé du meilleur court métrage documentaire aux césars de 2022 avec « Maalbeck », s’intéresse au travail de restauration des oeuvres. Pour son projet Virtual Kintsugi, un corpus d’oeuvres lacunaires sont soumises à l’interprétation d’un groupe de 10 personnes, en s’inspirant de leur parole. Une intelligence artificielle tente à son tour de générer des images.

    Deux sculptures de Rémi Lecussan concluent le parcours de l’exposition. Chaque sculpture active une carte graphique qui active à son tour une boule à neige. Présentée au musée Granet, cette pièce entretient un dialogue avec une peinture de Claude Monet, Mont Kolsaas, tempête de neige, présente à Granet XXe, collection Planque. Par voie de réminiscence, au travers de l’image, le paysage enneigé du célèbre tableau est retrouvé.

    Cette exposition est ainsi l’occasion de placer le musée Granet d’Aix-en-Provence dans le champs de l’expérimentation en présentant une exposition sur les NFT, et grâce au soutien de ses partenaires, d’être le premier musée français à disposer d’un « Wallet » et d’explorer le Web 3.0

    Ce projet pilote, en partenariat avec la Tezos Foundation (Blockchain) permet au musée Granet de faire un premier pas dans le Web 3.0. La création de son Wallet est rendue possible grâce au partenariat de l’entreprise française Ledger. Les NFT de l’exposition seront édités dans le cadre de l’exposition en 2 exemplaires ; une édition 1/2 pour le musée et une édition 2/2 pour l’artiste.

    Commissariat d’exposition : Barbara Satre, Paméla Grimaud, Delphine Ract Madoux

    Informations

    Du mardi au dimanche de 12h à 18h
    Accès à l'exposition inclus dans le droit d'entrée au musée Granet.

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