- Expositions
La vibration des apparences
Étienne Rey
Du 8 novembre 2024 au 19 janvier 2025
À l'occasion de la Biennale d’Aix-en-Provence, dans le cadre de CHRONIQUES – Biennale des Imaginaires Numériques, l'association Arts Vivants présente au musée Granet, du 8 novembre 2024 au 19 janvier 2025, une exposition consacrée à l'artiste contemporain Étienne Rey et intitulée La vibration des apparences.
Le titre de cette exposition pourrait décrire l’image perçue de l’air vibrant, brouillant légèrement la vision due à la chaleur ou bien encore de l’atmosphère chargée de fines particules d’eau. Ces phénomènes floutent le lointain et donnent à voir en retour la relation jusque-là invisible de l’atmosphère et de la lumière.
Cet événement explore des relations possibles entre phénomène et expérience sensorielle, une zone de transformation, le passage d’un état à un autre, révélant des structures potentielles de l’espace.
Ce titre est extrait du livre « Le doute de Cézanne et autres textes » de Maurice Merleau-Ponty. « Cézanne, selon ses propres paroles « écrit en peintre ce qui n'est pas encore peint et le rend peinture absolument ». Nous oublions les apparences visqueuses, équivoques et à travers elles nous allons droit aux choses qu'elles présentent. Le peintre reprend et convertit justement en objet visible ce qui sans lui reste enfermé dans la vie séparée de chaque conscience : la vibration des apparences qui est le berceau des choses. »
Plasticien, Étienne Rey vit et travaille à Marseille où il est artiste résident à la Friche la Belle de Mai.
Son travail explore la notion même d'espace. L'enjeu est de produire des déplacements de perception. La question du lieu et de l'environnement, de l'in situ et de l'architecture participent à la découverte de structures spatiales par le biais de déplacements et de la démultiplication des points de vue.
Les diverses installations ont pour point commun d'inviter à des expériences constituées de matériel et d'immatériel, d'énergies et d'attractions qui mettent en jeu des phénomènes physiques dont le vecteur principal est la lumière. Des transformations réflexives s'opèrent entre perception, propre à chacun, et conscience de l'impact de notre présence.
L'intention est de produire des expériences d'espace. Les pièces dévoilent la façon dont ce dernier se structure. Entre installations immatérielles faites de brume et de lumière et celles employant des matériaux aux propriétés optiques, toutes les oeuvres élaborent des filtres perceptifs de l'environnement nous amenant à questionner notre relation au réel.
Informations
- Exposition ouverte du 8 novembre 2024 au 19 janvier 2025, du mardi au dimanche de 12h à 18h.
Accès inclus dans le droit d'entrée au musée.
- Soirées inaugurales les 8 et 9 novembre de 18h à 22h : entrée libre.
- Fermetures annuelles les 25 décembre 2024 et 1er janvier 2025.